Six mois ferme pour celui connu de tous

Le tribunal correctionel de Versailles a condamné à six mois de prison ferme l’auteur de l’agression sur l’écrivain public. L’homme de 28 ans a été reconnu coupable d’avoir cassé l’ordinateur et le téléphone du professionnel officiant au sein de la mairie de quartier du Val Fourré.

Après 14 condamnations, l’auteur de l’agression sur l’écrivain public va pouvoir en ajouter une à son casier. En effet, le tribunal correctionnel de Versailles l’a condamné, lundi dernier, à six mois de prison ferme pour avoir détruit volontairement le portable ainsi que l’ordinateur d’un écrivain public qui tient une permanence au sein de la mairie de quartier du Val Fourré.

Parue par nos confrères du journal Le Parisien, l’information rend compte d’un individu à l’état mental perturbé. D’ailleurs, l’homme de 28 ans est décrit comme étant « un peu la terreur des services sociaux de Mantes-la-Jolie ». En effet, le jeune bénéficiaire d’une allocation pour adulte handicapé avait proféré des menaces de mort sur les employés de la Caisse d’allocations familiales (Caf).

Les faits se sont déroulés vendredi 15 lorsque le jeune homme a voulu se présenter à la permanence de l’écrivain public afin que ce dernier puisse l’aider dans ses démarches administratives. La permanence fermant ses portes à 17 heures, les employés de la mairie lui ont alors fait comprendre qu’à 16 h 40, ce n’était pas le meilleur moment pour prendre un ticket.

Le journal raconte que l’homme est tout de même entré dans le bureau alors que l’écrivain public se trouvait en rendez-vous. Par la suite, le jeune homme aurait essuyé un refus et se serait mis à tout casser, se faisant ainsi arrêter par la police.

Lors de l’audience, le jeune homme a avoué qu’il s’énervait un peu trop. Quant au couteau présent au moment des faits dans sa poche, il a expliqué que « c’était pour les cartons » (du marché.ndlr) tout en déclarant qu’il n’était pas méchant et qu’il n’allait pas dépasser ses limites. A l’annonce du verdict, Le Parisien souligne que l’auteur de l’agression a « copieusement insulté le tribunal ».