Un « saucissonnage » des grands projets ?

Le collectif né de l’union d’associations écologistes de la vallée de Seine a réitéré sa détermination à empêcher plusieurs projets d’aménagements de la vallée de Seine.

Les grands projets d’aménagement ne manquent pas en vallée de Seine. Eux n’en veulent pas, et espèrent avoir la même réussite qu’en 2009, lors de l’abandon du circuit de F1 prévu à Flins-sur-Seine. Lors d’une réunion publique, ces associations écologistes et de riverains ont renouvelé leur détermination, et dénoncé une présentation de ces projets par petits bouts afin, selon elles, d’éviter une contestation trop massive.

« Notre projet de petit pont départemental à 100 millions d’euros se trouve exactement sur le tracé du prolongement de la Francilienne (A104, Ndlr), a ainsi noté Antoine Mille, président de Non au pont d’Achères, présentant son rejet de cette infrastructure nouvelle devant la vingtaine de présents à cette réunion carriéroise. Tout le monde sait que c’est la même chose que l’A104, mais tout le monde regarde ailleurs. »

Comme nombre d’autres associations environnementales de la vallée, la sienne a décidé de rejoindre le collectif Non aux projets inutiles en val de Seine (Nopivals) lors de sa fondation en septembre dernier. L’objectif ? Peser face à la communauté urbaine issue de la fusion des six intercommunalités de la vallée de Seine, de Rosny-sur-Seine à Conflans-Sainte-Honorine.