Les faits remontent au 2 février lorsque sept personnes sont arrêtées par la police nationale. Elles sont soupçonnées de prendre part à un trafic de cannabis qui s’est organisé au sein du foyer Adoma de Conflans-Sainte-Honorine (cf.La Gazette du 10 février). La justice vient de les condamner à des peines de deux ans à cinq ans de prison ferme.
Selon nos confrères du journal Le Parisien, des appels anonymes d’habitants, fatigués des conséquences induites par ce trafic, avaient mis les enquêteurs sur cette piste. Par la suite, les nombreuses surveillances mises en place avaient permis d’identifier les personnes impliquées dans le trafic ainsi que leur rôle précis. Les policiers avaient évalué ce trafic à une vingtaine de clients par jour ainsi que 200 euros de transaction quotidienne.
Vendredi, six personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Versailles. Selon Le Parisien, les trafiquants supposés ont nié tout au long de l’audience l’ensemble des faits reprochés. Et ce, malgré le travail de surveillance qui avait distingué les vendeurs, du guetteur et de la nourrice. En effet, les prévenus ont préféré remettre la faute sur un septième dealeur, décédé dans un accident de la route en janvier dernier.