L’UFC-Que choisir épingle les agences immobilières

L’UFC-Que choisir Val-de-Seine a rendu public le résultat de son enquête de terrain auprès de 19 agences immobilières. L’association constate la persistance de pratiques abusives.

Deux ans après l’adoption de la Loi ALUR, l’UFC-Que choisir a mené une enquête de terrain, entre le 7 et le 25 novembre 2015, auprès de 19 agences immobilières du département pour vérifier l’assainissement des pratiques. « Loin d’un assainissement, force est de déplorer la persistance d’excès à tous les étages », déplore l’UFC-Que choisir Val-de-Seine dans son communiqué de presse.

L’UFC-Que choisir Val-de-Seine a notamment constaté que 17 % des agences n’affichaient pas l’information sur le diagnostic de performance énergétique. De même, l’information détaillée sur les honoraires distinguant les frais d’agence de l’état de lieux qui peut être réalisé par un tiers n’est respectée que dans 25 % des cas. « Pire, 25 % des agences n’affichent aucune information sur les honoraires, alors que cette obligation légale date de 25 ans », ajoute l’association.

L’association regrette aussi un service au candidat locataire fort limité : dans 37 % des cas, l’agence n’a pas donné d’informations détaillées sur le bien en location, celle-ci étant totalement absente dans 21 % des cas. Et malgré le décret de novembre 2015 listant strictement les pièces exigibles, « 94 % des agences enquêtées n’ont pas hésité à demander au moins un document interdit (RIB, carte grise …). », estime l’UFC-Que choisir.