« Choqués et attristés ». La majorité municipale magnanvilloise et son maire Michel Lebouc (PCF) ont décrit en ces termes la réception des critiques formulées récemment par l’ex-maire André Sylvestre dans la presse locale. Ils ont organisé, lundi, une conférence de presse pour le faire savoir.
Les reproches de son prédécesseur portaient sur la suppression de l’Ommasec, association gérant jusque-là le centre culturel Le colombier. Michel Lebouc argue de sa volonté de reprendre « en gestion directe » les salles municipales, mais aussi de la nécessité d’une « bonne gestion des deniers publics ». Il rappelle que les subventions aux associations, qu’il « est hors de question de remettre en cause », représentent 13 % du budget communal.
Surtout, l’édile estime que « l’hommme qui traduisait la politique en poésie aurait été cette fois-ci inspiré par des muses bien mal intentionnées ». Ces muses ? Elles seraient les opposants, de droite comme de gauche, « qui ont l’ambition de régler des comptes » avec la nouvelle majorité réunissant des communes elles aussi de droite comme de gauche (dont Magnanville, Ndlr) au sein de la nouvelle communauté urbaine.