Le 16 mars dernier, plusieurs policiers avaient été pris à partie à l’intérieur d’un camps de gens du voyage sédentarisés (voir La Gazette du 23 mars 2016). Suite à un contrôle, un automobiliste avait engagé une course poursuite menant ainsi les forces de l’ordre sur la plateau de Vernouillet.
Une fois à l’intérieur du camps, la tension était montée d’un cran puisque le père avait refusé que son fils soit conduit au commissariat. Si dans un premier temps, la voiture avait été ciblée par des jets de projectiles, dans un second temps, l’attention s’était portée sur les policiers. Pour autant, aucun blessé n’était ressorti de cette situation délicate et les fonctionnaires étaient repartis bredouilles. Quelques jours après, les policiers étaient retournés sur les lieux pour essayer d’arrêter le père ainsi que le fils. Ils n’avaient pu mettre la main que sur le jeune homme car le père était absent au moment de leur venue au sein du camps.
Une simple convocation écrite a amené le père devant les forces de l’ordre. En effet, il s’est présenté de lui-même, jeudi dernier, au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Le lendemain, il a été emmené au tribunal de grande instance de Versailles en vue d’une audience en comparution immédiate. A cette occasion, il a été condamné par la justice à 12 mois de prison ferme.