Les agents municipaux manifestent pour leur temps de travail

Depuis deux semaines, les agents municipaux des Mureaux se mobilisent pour s’opposer à une réforme de leur temps de travail.

Les agents municipaux continuent leur mobilisation. Depuis le début du mois d’avril, ils manifestent de manière régulière contre le projet du maire de réformer leur temps de travail. Ce mardi 5 avril, l’intersyndicale FO, CGT et Sud a rassemblé près de 70 agents devant l’Hôtel de ville.

A l’origine de ce mouvement, le projet de la mairie qui envisage que les agents travaillent 1607 heures par an, contre 1519 actuellement. Cette mesure serait envisagée pour une application au 1er janvier 2017. « Aujourd’hui, la loi et les statuts stipulent 1607 heures (de travail annuel, Ndlr), explique François Garay, maire (DVG) des Mureaux. Depuis 1983 et l’instauration des 35 heures, on les a de suite appliqués. Il n’est pas question de les remettre en cause mais on va regarder exactement, par secteur, comment ils sont répartis. »

Les syndicats craignent que cette augmentation de travail implique « de devoir travailler plus de 35 heures par semaine ou la suppression de congés » confie Franck Kerson, représentant FO à la mairie des Mureaux. Le maire veut revenir sur tous les accords dont on bénéficiait. » Pour montrer leur désaccord avec le projet de la mairie, les syndicats ont pris la parole lors du dernier conseil municipal du mercredi 30 mars et ont fait une pétition « qui compte 300 signatures », indique Franck Kerson.

En plus du maintien du temps de travail actuel et des congés acquis, les syndicats revendiquent l’annulation de la retenue sur le régime indemnitaire en cas d’absence, l’arrêt des restructurations, le maintien du statut des agents, le remplacement systématique des départs en retraite ou en maladie, et le maintien de l’avancement au minimum des échelons.

Après cette manifestation les syndicats ont été reçus par la direction générale des services. « La direction est restée sur ses positions de 1607 heures, regrette Franck Kerson. Les trois syndicats refusent donc de travailler avec la mairie sur la reforme du temps de travail car ce serait la cautionner. »