La possibilité de proposer une indemnité de départ volontaire aux agents de la fonction publique existe depuis 2009, mais n’est que peu utilisée. Alors, quand les élus pisciacais ont voté son instauration dans la commune, la presse et les chaînes nationales ont été nombreuses à reprendre l’information.
« Un agent est venu me voir, il souhaitait partir et être indemnisé. Ce n’est pas un plan social mais un plan volontaire à disposition des agents qui ont un projet de reconversion, explique le maire Karl Olive (LR) de l’instauration de cette rémunération comprise entre 12 000 et 60 000 euros. Il y a 600 personnes éligibles sur plus de 1 000 agents. On n’a pas d’objectifs en termes de nombre, même si nous devrions être 800 agents (compte tenu du nombre d’habitants de la commune, Ndlr). »
Pour bénéficier de ces indemnités, il faut au minimum cinq ans d’ancienneté. Il est alors interdit de travailler dans la fonction publique pendant cinq ans, sous peine de devoir rembourser.
La municipalité a prévu 70 000 euros dans son budget 2016 pour le versement de ces indemnités. Si la CFDT a signé la proposition, ce n’est pas le cas de la CGT qui l’a dénoncée dans les colonnes du Parisien.