Dimanche 17 avril, un incendie s’était déclaré dans une cellule située au deuxième étage de la maison d’arrêt de Poissy. Les flammes avaient causé la mort d’un prisonnier âgé de 57 ans (voir La Gazette du 20 avril 2016).
Selon nos confrères du journal Le Parisien, il semblerait qu’un surveillant, alerté par les fumées suspectes et les cris des détenus voisins, n’ait pu ouvrir la cellule puisqu’il ne disposait pas des clés en question. Egalement, le quotidien indique que le même homme aurait aperçu, à travers l’oeilleton, des papiers traînant sur la plaque électrique.
Une enquête a été ouverte pour déterminer notamment si l’accident revêt un caractère accidentel ou intentionnel. Dans le Parisien, Vincent Lesclous, procureur de la République de Versailles, a privilégié la première piste : « On est sûrement sur un acte d’incendie volontaire ».
Egalement, il a évoqué les responsabilités possibles : « A l’heure actuelle, il n’y a pas de fautes à reprocher à l’administration pénitentiaire, ni à ses agents ». La nuit de l’incendie, il semblerait que 14 surveillants étaient affectés à la surveillance de 225 personnes.