Les potentiels repreneurs sont nombreux à avoir manifesté leur intérêt pour le groupe de literie Cauval, qui comprend les usines Dunlopillo de Mantes-la-Jolie et de Limay, en redressement judiciaire depuis fin février. Alors qu’une dizaine de noms ont filtré dans les médias, parmi lesquels le groupe portugais Aquinos ou encore le sud-africain Steinhoff, le Conseil départemental reste attentif à l’évolution de ce dossier.
Il entend notamment s’assurer que le repreneur potentiel bénéficie d’un potentiel financier et des ambitions économiques qui permettront de garantir le maintien des 300 emplois directs de l’usine Dunlopillo et le développement des activités sur Limay et Porcheville. « Il faut un projet sérieux et ambitieux, et je continuerai à me battre pour sauvegarder l’activité économique dans le Mantois » assure Pierre Bédier dans un récent communiqué.
Le Conseil départemental entend faire bénéficier au futur repreneur des mêmes conditions prévues par le précédent accord avec le groupe Cauval, dès qu’il confirmera les engagements antérieurs en matière de maintien de l’emploi.