Pour le groupe de literie Cauval, qui comprend les usines Dunlopillo de Mantes-la-Jolie et Limay, le tribunal de commerce de Meaux donnera sa décision le 17 mai. Les candidats repreneurs ont quant à eux jusqu’au 11 mai pour remettre leur offres définitives.
Pendant ce temps, les syndicats suivent de très près les différents projets de reprise « sur les plans social, industrie et commercial », détaille Mohammed El Rhazi, secrétaire CGT du site Dunlopillo mantais. « Les employés sont dans une période délicate d’attente car les offres peuvent encore évoluer, ajoute le secrétaire CGT. C’est une situation éprouvante pour le moral en attendant le 11 mai, date à laquelle on pourra se positionner sur une offre définitive. »
« Il y a actuellement cinq ou six offres intéressantes », indique Mohammed El Rhazi. Parmi celles-ci, le sud-africain Steinhoff, le suédois Hilding Anders, le fond d’investissement Perceva, et les fonds de retournement Arcole Industries et Verdoso. Concernant l’activité de Dunlopillo, « on a tous les cas de figures : certains en reprennent la totalité, d’autres un peu moins ou la moitié ».