Initialement prévue en 2023, la moitié de la centrale thermique d’EDF de Porcheville devrait finalement être mise à l’arrêt dès le printemps 2017 pour une fermeture complète en 2018. Si la décision définitive n’a pas encore été arrêtée, la CGT travaille déjà sur un projet alternatif de haute qualité environnementale qui permettrait de maintenir l’emploi.
« Nous avons un site qui a des atouts forts par son terrain, sa servitude et sa localisation, explique Julien Lambert, délégué CGT de la centrale. La CGT propose un projet divisé en quatre types de production, quantifiés en nombre d’emplois. On demande d’en regarder la faisabilité. »
Parmi ces quatre types de production, la CGT envisage l’installation d’une unité de biomasse pour valoriser le bois de déchet et de coffrage à traiter sur l’Île-de-France. D’après le syndicat, ce procédé permettrait la construction de deux unités de production avec 40 emplois chacune.
La CGT propose aussi l’installation d’une unité de préparation du combustible solide résiduel, qui pourrait créer 40 à 50 emplois pour une usine d’incinération, couplée à un réseau de chaleur qui amènerait 4 à 6 emplois supplémentaires.
Le syndicat suggère aussi une méthanisation pour produire du biogaz, avec 60 à 70 emplois à la clef pour l’exploitation d’un cycle combiné gaz, et 20 à 30 emplois pour l’exploitation d’une méthanisation. Julien Lambert assure que ces différents projets auraient « tous la place de tenir sur le site » et d’après les calculs de la CGT, ils permettraient de maintenir entre 204 et 236 emplois à Porcheville.