Jean-François Copé : « Il n’a pas changé »

Jean-François Copé est venu sur les terres mantaises pour fédérer les sympathisants des Républicains en vue de la primaire ouverte de la droite et du centre. Soixante-dix d’entre eux avaient fait le déplacement.

Jean-François Copé a annoncé le 7 mai dernier avoir les vingt parrainages de parlementaires nécessaires pour participer à la primaire ouverte de la droite et du centre, prévue en novembre. Depuis, le candidat des Républicains (LR) continue de mener campagne pour faire adhérer les sympathisants autour de son programme axé sur « La France sous ordonnances ».

Jeudi soir, il était en meeting au parc des expositions de Mantes-la-Jolie aux côtés de quatre membres de sa famille politique. Sophie Primas, sénatrice et secrétaire départementale du parti dans les Yvelines, était présente tout comme Jean-Marie Tétart, député-maire de Houdan, Pierre Bédier, président du conseil départemental des Yvelines, et Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie.

Pour l’occasion, soixante-dix personnes avaient fait le déplacement. Loin de l’ambiance survoltée des grands soirs, les militants sont restés attentifs aux propositions du candidat, beaucoup n’ayant pas fait leur choix définitif de vote.

À 52 ans, l’ancien ministre du budget est défini comme « un jeune » dans l’univers politique ; ce qui lui vaut certaines faveurs. « C’est un homme jeune et c’est plutôt bien car il amène beaucoup d’idées. Mais il est préférable d’avoir des personnes avec de l’expérience, entourées de jeunes », considère Thierry, habitant des Mureaux. Adhérent au parti LR depuis 5 ans, il est venu écouter le candidat même s’il ne constitue pas son premier choix.

Même discours du côté d’un couple d’adhérents LR. Si le mari avoue être rentré au sein du parti « grâce à lui » et qu’il se « retrouve dans ce qu’il dit », il hésite avec deux autres candidats. « J’ai eu l’occasion de lui poser des questions, on voit qu’il connaît vraiment bien ses sujets ». Ce « jeune qui en veut » porte l’étendard d’une droite décomplexée dans laquelle le couple trouve un écho favorable.

« C’est vrai ce qu’il dit : on est toujours obligé de s’excuser d’être de droite ! », admet l’épouse. À ses yeux, le meeting ressemblait davantage à « un tour de chauffe » et à une réunion publique laissant « une grande place aux échanges avec le public ». Une démarche de proximité que Jean-François aurait toujours eu selon elle et ce, même à l’occasion de grands rassemblements politiques. « Il n’a pas changé ».