Une universitaire enquête actuellement auprès des habitants de la commune, dominée par la présence de la centrale thermique au fioul d’EDF (qui devrait fermer en 2018, Ndlr). La ville a été choisie car les chercheurs se demandent si une vie à l’ombre de la centrale électrique change l’approche des habitants vis-à-vis des consommations et des investissements énergétiques et de chauffage. Le Laboratoire interdisciplinaire sur les énergies de demain (Lied), de l’université Paris Diderot, mène ce projet de recherche lié à la transition énergétique auprès d’un panel de Franciliens de communes de différents types.
Le but est de discuter avec eux de leurs consommations actuelles comme de leurs éventuels investissements en énergies nouvelles. « Sur la base d’un questionnaire et de l’analyse des niveaux de consommation des foyers, il s’agit d’identifier les freins et les leviers pour un changement de la fourniture énergétique », explique l’enquêtrice universitaire, Fella Adimi. Elle sera dans la commune ces prochains jours, et souhaite pouvoir rencontrer 30 à 35 propriétaires de divers types d’habitations.