En cas d’inondation, les maisons anciennes sont celles qui posent le plus de problème après la décrue. Alors que le béton reste stable face à l’humidité, les maçonneries traditionnelles gonflent, leurs joints peuvent se transformer en sable, et elles sont touchées, parfois pendant plusieurs décennies, par des remontées capillaires. Un enduit « sacrificiel » est conseillé en ce cas.
« Sur de la maçonnerie neuve, type béton, ses caractéristiques techniques ne posent pas trop de problème », explique Franck Fontaine. Ce Méziérois, ancien formateur en maçonnerie, est aujourd’hui spécialiste en restauration du patrimoine. « Dans les vieilles bâtisses, les joints peuvent devenir sable ou terre, le mur peut s’effondrer si le terrain bouge », explique-t-il des maisons anciennes.
Autre problème d’après le maçon : « Les sels minéraux de l’eau restent dans les fondations et la maçonnerie, il peut y avoir des soucis de remontées capillaires ». Selon lui, la seule solution vraiment efficace est celle de « l’enduit sacrificiel », à la formulation riche en pouzzolane : « N’importe quel maçon peut mettre en oeuvre » cet enduit déjà utilisé par les Romains afin d’absorber l’humidité.