Les voitures circulent à nouveau dans la rue de la Tournelle

Depuis mars 2013 et l’effondrement d’une partie du mur de la Tournelle, un projet de restauration avait été lancé. Les derniers travaux ont été finis la semaine dernière et la rue a rouvert à la circulation le 2 septembre.

Les automobilistes ont enfin repris possession de la rue de la Tournelle, qui relie le centre-ville de Poissy à la RD 111 vers Chambourcy-Orgeval et la RD 30 vers Plaisir. Les travaux de restauration, lancés après quelques péripéties entre mairie et riverains, auront duré neuf mois et l’inauguration a eu lieu ce vendredi 2 septembre.

L’histoire de ce chantier remonte en mars 2013, date à laquelle le mur de l’enceinte du prieuré Saint-Louis s’était en partie effondré, blessant grièvement une jeune fille de 12 ans. L’enquête judiciaire devant déterminer les raisons de l’éboulement est encore en cours.

Suite à cet accident, la ville a mis en œuvre la restauration de cet édifice historique du XVe siècle et la route a été fermée dans les deux sens pendant près d’un an. La première étape avait à l’époque été de trouver les propriétaires du mur. Une fois cette donnée déterminée, « la ville a proposé aux copropriétaires la session du mur à la ville de Poissy pour un euro symbolique, pour pouvoir commencer les travaux », indique Karl Olive (LR), maire de Poissy.

C’est finalement en janvier dernier que les travaux ont pu commencer, mais la découverte de malfaçons avait obligé la ville à fermer la rue dans les deux sens de circulation. Environ 160 clous avaient été installés de façon incomplète sur un tiers du mur, pendant des travaux de renforcement dans les années 1990 et au début des années 2000.

Cet été, pour pallier le planning perturbé par ce constat et rouvrir la rue de la Tournelle pour la rentrée, le groupement d’entreprises responsable de la reconstruction a dû doubler ses effectifs et travailler un samedi sur deux. « Le délai prévu était pour le 28 octobre et ce sera finalement prêt pour la rentrée », apprécie Antonio Amorin, coordinateur du groupement et directeur de FTS Bâtiment.

Le coût total des travaux est de 3,3 millions d’euros, une opération de mécénat est cependant encore en cours afin d’en reduire le coût pour les contribuables pisciacais. La ville a prévu d’installer un éclairage public en LED, et les services départementaux vont intervenir pour refaire la chaussée, « en novembre pendant deux nuits », précise le maire de Poissy.

L’été profite aux infrastructures sportives

Dès la rentrée, plusieurs améliorations seront visibles dans certaines infrastructures sportives de la ville. Dans le quartier Saint-Exupéry, un nouveau terrain multisports couvert en synthétique a vu le jour. Dès la rentrée, les scolaires pourront en profiter en semaine, et l’accès sera libre les week-ends. Le coût total de l’opération est de 580 000 euros, dont la ville devra payer seulement 20 % grâce aux subventions obtenues.

Le sol de la halle des sports, située avenue Blanche de Castille, a été intégralement changé. Le coût de ce nouveau sol est de près de 105 000 euros, dont 60 000 pour la ville grâce aux subventions du conseil départemental et à la réserve parlementaire du député David Douillet (LR).

Dans le gymnase de l’Abbaye, l’intégralité des projecteurs du gymnase et de l’allée des Oeillets ont été remplacés par des éclairages LED. D’après la mairie, ce nouvel éclairage permettra « de réduire par 2,4 la consommation énergétique » de l’infrastructure. Ainsi, le montant de 10 000 euros du remplacement des projecteurs devrait être financé par les économies d’énergie en 38 mois.

La Coudraie sans lumière ?

Depuis plusieurs semaines, un habitant de la Coudraie signale sur les réseaux sociaux l’absence d’éclairage public dans le quartier. Le compte Twitter « Quartier La Coudraie » adresse au maire de la commune : « Cela fait 7 semaines que l’on est sans lumière dans un quartier en chantier. Vous faites quoi ? ».

De son côté, Karl Olive (LR), maire de Poissy reconnaît : « On est encore dans un quartier en chantier ». « Les habitants qui ont choisi de rester ici ont un grand mérite mais on connaît depuis le premier jour les aléas, rappelle Karl Olive. J’entends les revendications et si on peut améliorer les choses, nous le ferons. »