Le trapèze à portée de mains

Au cœur de Chanteloup-les-Vignes, l’association Biosph’air propose depuis peu de s’essayer au trapèze volant sur la structure de huit mètres de haut. Même en une séance, les participants arrivent à réaliser des figures impressionnantes.

Depuis le mois de juillet, la ville de Chanteloup-les-Vignes accueille une nouvelle discipline peu banale : du trapèze volant. La compagnie Biosph’air a installé son imposante structure de huit mètres de haut en extérieur, rue des Quartaines, à côté du chapiteau de la Compagnie des contraires, avec qui elle travaille en étroite collaboration.

« On a décidé de proposer cette activité en plus de celles proposées au Repaire des contraires car on s’est aperçu que nous avions du mal à fidéliser les jeunes quand ils devenaient adolescents, explique Olivier Brunel, directeur technique de la compagnie Biosph’air et responsable du trapèze. Vu que j’ai commencé dans les activités du cirque par le trapèze volant, on s’est dit que ce sera l’occasion de proposer autre chose. »

Cette pratique, décrite par Olivier Brunel comme « sportive et loisir, qui peut devenir artistique », ne demande aucune préparation physique. Les séances, de deux heures, sont limitées à dix participants ce qui permet à chacun un suivi quasi personnel. Après l’échauffement, de rapides explications et une répétition au sol des mouvements de base, les trapézistes en herbe peuvent monter la structure de huit mètres, « attachés du sol au sol car c’est une activité 100 % sécurisée ».

« En une séance, un débutant peut facilement arriver à faire un jarret et une sortie en salto, ou même un écart pour les meilleurs », estime Olivier Brunel.
« En une séance, un débutant peut facilement arriver à faire un jarret et une sortie en salto, ou même un écart pour les meilleurs », estime Olivier Brunel.

Olivier Brunel, du sol, les guide dans leurs gestes, et les participants arrivent tous, dès leur premier passage, à réaliser des figures qui peuvent paraître impressionnantes. « Si on a juste de l’écoute, ça marche, sourit le directeur technique. En une séance, un débutant peut facilement arriver à faire un jarret (la barre de trapèze dans le creux des genoux, tête à l’envers et mains lâchées, Ndlr) et une sortie en salto, ou même un écart pour les meilleurs. »

Du côté des trapézistes d’un jour, même après quelques rares réticences, tous finissent par s’élancer. Isabelle essayait pour la première fois cette nouvelle activité jeudi dernier. « Le plus dur a été de quitter la plateforme pour se lancer dans le vide », reconnaît la jeune femme. Mais une fois à huit mètres du sol, Isabelle estime que ce n’est finalement « pas compliqué et que les sensations sont très bonnes ».

Alicia a quant à elle profité de la structure à de « nombreuses » reprises cet été. « Je suis devenue addict au trapèze, confie-t-elle. Au début, j’avais beaucoup d’appréhension et je ne pensais pas réussir le jarret. Et au final, on y arrive et on est fière. » Alicia apprécie aussi « la vue sur la Défense », du haut de la structure.

Tributaire du beau temps, la structure sera ouverte jusqu’au mois de novembre et rouvrira au printemps. La compagnie Biosph’air met en place des créneaux de deux heures de pratique les lundis, mardis, jeudis, vendredis et dimanches sur réservation uniquement. Pour s’essayer au trapèze volant, contacter Olivier Brunel au 06 89 97 48 50 ou par courriel à contact@biosph-air.fr. A partir de 10 ans.