L’homme grièvement brûlé a subi une greffe

Sévèrement brûlé en essayant de récupérer ses affaires dans sa voiture en flammes il y a deux semaines, le Muriautin a subi une greffe. C’est un ami d’enfance qui l’avait agressé.

Dans la soirée du mardi 13 septembre, aux Mureaux, un homme de 32 ans avait été grièvement brûlé en voulant récupérer des affaires dans sa voiture en flammes. Fidèle lectrice, sa mère, Aïssa Touré, a contacté La Gazette pour nous préciser que son fils avait subi une greffe de peau au niveau de l’épaule et du bras gauche suite à des brûlures au deuxième degré.

Elle a également tenu à remettre les faits dans leur contexte, car son fils, Hanne Ibrahima, et elle, connaissaient en fait très bien leur agresseur, qu’ils considèrent « comme de la famille ». Ce jour-là, après une dispute sur fond de jalousie amoureuse, l’homme les aurait tous les deux intentionnellement aspergé d’essence, contenue dans une bouteille de plastique.

« Aujourd’hui je vais tous vous fumer » aurait-il commencé à crier dès le début d’après-midi, avant de passer à l’acte vers 21h, alors qu’un rassemblement avait lieu dans le quartier suite au décès d’un voisin. Il aurait volontairement arrosé la voiture d’Hanne Ibrahima d’essence, qui aurait rapidement pris feu, avant de se ruer sur Aïssa Touré.

Son fils était quant à lui retourné rapidement à sa voiture, voyant les premières flammes, pour y sortir un ami resté à l’intérieur, mais celui-ci s’était déjà enfui. C’est en voulant récupérer sa sacoche avec ses papiers d’identité qu’il a subi un retour de flammes, se retrouvant sévèrement brûlé sur les joues, les oreilles, le cou et les bras.

L’agresseur a depuis été retrouvé par les services de police, suite aux témoignages des nombreuses personnes présentes ce soir-là. Restant mystérieux sur son geste durant sa garde à vue, il a depuis été déféré et attend un prochain jugement qui sera rendu par le juge des libertés et des détentions.

Hanne Ibrahima se repose aujourd’hui dans une maison de convalescence et devra y rester pendant quelques semaines. Sa mère, qui ressort de l’agression avec une simple égratignure sur la main droite, regrette le geste de l’ami d’enfance de son fils : « Il a grandi avec nous, je l’ai nourri et toujours aidé. Pourquoi a-t-il fait cette folie-là ? »