Le mal-logement serait en constante augmentation

Les structures associatives du Mantois constatent désormais l’augmentation du mal-logement des 18-25 ans, une situation inédite selon Philippe Langonné (photo).
Les structures associatives du Mantois constatent désormais l’augmentation du mal-logement des 18-25 ans, une situation inédite selon Philippe Langonné (photo).

Comme partout en France, dans les Yvelines, la situation du mal-logement ne s’améliore pas. Selon le dernier rapport de la fondation Abbé Pierre, en France, 2 879 000 personnes seraient en conditions de logement très difficiles, et 894 500 seraient privées de logement personnel.

« Il y a une augmentation importante des questions de précarité sur le territoire », confirme au micro de LFM Philippe Langonné, responsable de l’association Déclic, agréée par la Fondation Abbé Pierre. Depuis l’ouverture du centre Déclic à Mantes-la-Jolie, en 1993, les passages de personnes en situation de précarité sont de plus en plus nombreux. De 5000 à 6000, ils sont désormais entre 18 000 et 20 000.

Il indique que les causes du mal logement sont de plus en plus diverses : squats ponctuels, insalubrité, copropriétés en difficultés, hausse des loyers, surpeuplement. Dans le Mantois, les centres-villes sont principalement touchés par la précarité. Quant aux quartiers populaires, c’est au surpeuplement qu’ils doivent faire face. Mais les structures associatives du Mantois constatent désormais l’augmentation du mal-logement des 18-25 ans, une situation inédite selon Philippe Langonné.