Dans le paysage associatif régional, The empowerment house détone. C’est la force de cette association : si le projet est original, il est aussi très ambitieux. En effet, elle vise à être une plateforme de transmission d’inspiration. A travers la mise en contact de personnes au parcours de vie atypiques et accomplis, et de futurs entrepreneurs, The empowerment house veut propager de l’ambition.
Au micro de la Matinale, Charlotte Scapin, sa présidente, décrit le concept comme « ouvert à toutes les idées folles et toute la créativité ». Comme en témoigne la description sur le site, le projet est à première vue assez vague : « Nous mettons sur le devant de la scène des personnalités notoires au parcours unique, ayant choisi d’aller au bout de leurs projets et de leur créativité pour vous inspirer à révéler toute l’ampleur de votre potentiel ».
La semaine dernière se tenait la finale du concours d’éloquence Mendeloquence. Organisée en collaboration avec les auteurs de la bande dessinée Desperate Blédardes et l’agence de coaching en image Caméléonia, elle s’est déroulée à Gennevilliers en présence de la journaliste Aïda Touihri, marraine de la compétition. Si une tablette numérique était offerte au vainqueur, l’enjeu est surtout de tester sa confiance en soi, mais aussi de découvrir des maîtres de l’éloquence : avocats, comédiens et journalistes étaient par exemple de la partie.
« Confiance en soi, honnêteté du discours et aplomb de la communication », tels sont les préalables à tout bon orateur pour la directrice de l’association. Pour Charlotte Scapin, le but premier du concours est de « pousser les gens à savoir à oser, à sortir de leur zone de confort ». Depuis quelques années, l’éloquence et ses concours reviennent en effet sur le devant de la scène, alors que la discipline tient une place de plus en plus importante, notamment dans les grandes écoles et à l’université.
« On peut penser que l’éloquence est une discipline un peu rétro, en fait c’est un outil hyper puissant et discipliné, au cœur de ce qui passionne les jeunes aujourd’hui, comme les rappeurs ou les humoristes » explique Charlotte Scapin. Au-delà de Mendeloquence, son association se propose, entre autres, d’organiser à la demande des jeunes, concours et conférence sur mesures, dans les mairies demandées.