L’eau, un bien précieux à préserver

L’eau, telle que nous la trouvons dans la nature, n’est pas potable. Elle ne coule pas non plus directement au robinet. Il faut la prélever, la traiter pour la rendre potable, la contrôler, l’acheminer jusqu’au domicile des consommateurs. A cela s’ajoutent tous les services d’assainissement : de la collecte des eaux usées à leur traitement, avant le retour au milieu naturel.

Tous ces services ont un coût : celui que l’on appelle communément « le prix de l’eau » mais qui est en réalité celui du « service de l’eau ». Un service auquel s’ajoutent des taxes et redevances. Ces dernières sont reversées aux organismes publics tels que l’agence de l’eau, dont le but est d’aider à financer la lutte contre la pollution, la modernisation des réseaux, la préservation des ressources et des milieux aquatiques, la mise en place d’actions d’animation et d’information, etc.

Pourquoi le prix de l’eau varie d’une commune à une autre ?

Le prix de l’eau dépend de l’abondance de la ressource, de sa qualité, de sa facilité d’accès, mais aussi du niveau de traitement des eaux usées imposé par la règlementation. Il tient compte également des investissements nécessaires pour entretenir, moderniser, créer et développer de nouvelles installations pour la production de l’eau potable, la distribution et la dépollution des eaux usées. Ces différents facteurs ainsi que la densité de la population desservie font varier le prix qui vous est facturé.

Comment lire sa facture d’eau ?

La facture se décompose en trois parties : le traitement et la distribution de l’eau potable, la collecte et le traitement des eaux usées et les taxes et redevances aux organismes publics.

Les parties « eau » et « assainissement » comprennent généralement chacune une part fixe (l’abonnement) et une part variable correspondant aux volumes consommés.