La motion de la majorité FN « Ma commune sans migrants », l’ultime délibération du conseil municipal du 30 novembre, avait suscité l’indignation dans l’opposition. Suite à son approbation, le Collectif de réflexion et initiatives citoyennes (Cric) souhaite la faire annuler et a ainsi « sollicité le préfet des Yvelines pour l’interroger sur la légalité de cette motion », indique Romain Carbonne, son porte parole.
Dans le courrier envoyé au préfet le 13 décembre, Romain Carbonne explique que la demande d’annulation « s’appuie sur un cadre juridique ». Sur son site internet, le collectif estime que la délibération en question « viole le principe d’égalité des droits », « viole le principe de laïcité et de respect de toutes les croyances » et « viole les dispositions relatives au droit d’asile ou à la protection des étrangers ».
Si Romain Carbonne est « optimiste » quant à la réponse du préfet, il « espère un retour d’ici quelques jours ». Et ajoute : « s’il accède à notre demande, bien, sinon on ira au tribunal administratif avec le même dossier ». Ce dernier avait pu être constitué rapidement grâce à un « travail collaboratif avec d’autres associations », notamment de communes où la même motion était déjà passée.