Trois projets d’immeubles sont en cours ou doivent démarrer cette année dans le centre-ville, et ont été présentés récemment par la mairie devant une centaine d’habitants. Le plus important, derrière l’hôtel de ville, comprendra 86 logements et 166 places de parking. Certains élus, bien que favorables à ce projet, trouvent trop cher le tarif de rachat de l’intégralité du rez-de-chaussée et de places de parking par la municipalité.
Le lundi 16 janvier a marqué le début des fouilles archéologiques complémentaires, demandées par la Direction régionale des affaires culturelles en septembre dernier. Au total, 5 000 m3 de terre seront déblayés, jusqu’au 15 mai. Ensuite, 40 % des lots seront mis en commercialisation jusqu’à la fin du mois de décembre.
D’ici 2019, plus d’une centaine de logements sortiront de terre dans le centre-ville pisciacais. Concernant les 86 logements prévus derrière l’hôtel de ville, « 20 % seront à prix maîtrisés et accessibles à la propriété, détaille Karl Olive (LR), maire de Poissy. Une façon d’éviter que nos jeunes partent vers Paris louer des chambres de bonne. » Une partie du rez-de-chaussée accueillera des services municipaux « auparavant dispatchés ».
Cette opération permettrait à la municipalité « de mutualiser l’offre de services » mais aussi « d’être propriétaire » des locaux qu’elle occupe. Les bâtiments actuels sont en effet propriétés de la société d’économie mixte de la ville. La manœuvre permettrait « de réaliser 500 000 euros » d’économie, avance l’édile. Le reste du rez-de-chaussée devrait accueillir une maison médicale, la mairie louant ensuite les locaux aux médecins.
La promesse d’acquisition par la Ville du rez-de-chaussée d’une surface de 998 m², ainsi que de 87 places de stationnement en sous-sol, a été votée lors du conseil municipal du 12 décembre dernier. Un élu s’était abstenu et sept autres avaient voté contre, dont Tchérylène Mairet (UDI). « Il y a actuellement 80 places qui vont être démolies et nous allons devoir en racheter », regrette-t-elle.
La mairie va en effet payer locaux et places de stationnement pour près de 3,3 millions d’euros. Selon la conseillère municipale, le promoteur Nexity, qui a acheté les terrains à la mairie pour 4,8 millions d’euros, réaliserait donc « une opération très favorable », alors que la vente
« avait pour but de rapporter des liquidités » pour des investissements.