Des collégiens magnanvillois retrouvent l’histoire des Salomon

Dans le cadre d'un projet d'histoire, les élèves du collège George Sand ont notamment découvert que la famille ne s'appelait pas Salomon mais Schimianski.

Des troisièmes du collège George Sand de Magnanville ont retrouvé les traces d’une famille juive, composée de deux enfants et deux parents, déportée pendant la deuxième guerre mondiale. Dans le cadre du projet « L’énigme de la famille Salomon », une quinzaine d’élèves se sont attelés à retracer l’histoire de cette famille, dont le nom a été donné à une rue de Mantes-la-Jolie.

Après seulement quelques mois de travail, leur enquête les a emmenés dans les rues de Mantes-la-Jolie où la famille vivait, aux archives de la mairie et au Mémorial de la Shoah. Première découverte d’importance : « le nom de la famille n’est pas Salomon, mais Schimianski », expliquent les collégiens lors d’une réunion de présentation la semaine dernière.

Au Mémorial de la Shoah, les élèves ont retrouvé les fiches de déportation de la famille. Nouvelle découverte, « la date de déportation [indiquée sur le panneau de la rue] n’est pas non plus la bonne », indique Thierry Andro, professeur d’histoire à l’origine du projet. Contrairement à ce qui y est indiqué, la famille n’a pas été déportée en 1943 mais en 1944. Les élèves sont entrés en contact avec la mairie de Mantes-la-Jolie et aimeraient voir le panneau « être corrigé ».