Luc Charles est une espèce en voie de disparition : il fait partie de ces 9 % de jeunes qui sont engagés politiquement. Lui, son action, il a décidé de la dédier à celui qu’il décrit comme « un vrai progressiste », l’ex-ministre de l’économie et candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron.
Luc Charles, depuis peu porte-parole du mouvement des Jeunes avec Macron dans les Yvelines, était la semaine dernière venu porter l’étendard de son engagement sur le plateau de La Matinale de LFM. Cet engagement, qui pourrait sembler surprenant au vu de la relation actuelle entre les jeunes et la politique, lui le voit comme naturel.
« S’intéresser à la politique c’est avoir la capacité de changer les choses, et quand on est jeune, on a toujours un avenir, une croyance, quelque chose que l’on veut réaliser, c’est pour cela que j’incite les jeunes à s’y engager », explique-t-il au micro de LFM. Quant à son rôle de porte-parole du candidat d’En marche, il le prend très au sérieux « Ca demande beaucoup de travail, beaucoup d’investissement et de sacrifices qui sont parfois difficiles, mais ça me permet d’espérer et de ne pas être résigné. »
La résignation qui touche sa génération, Luc Charles l’a combattue assez tôt à travers son action dans un syndicat étudiant. Celui qui se décrit comme un produit de « la formation des pairs par les pairs et de l’éducation populaire » a de nombreux projets pour continuer de combattre ce sentiment.
Son message pour l’engagement, c’est désormais à la jeunesse des quartiers populaires qu’il veut l’adresser : « Les jeunes dans les quartiers populaires sont désintéressés car ils n’ont plus d’espoir. Nous, on a envie de leur dire faites-vous représenter, parce que c’est avoir la possibilité d’exprimer ce dont vous avez besoin. »
C’est désormais à la concrétisation de sa lutte contre l’exclusion qu’il s’attelle. Ainsi, le jeune homme commence à planifier ses projets en vue de la prochaine élection. « On a la volonté de faire des événements à Rambouillet, à Sartrouville et à Versailles, dans un objectif d’expansion du territoire, d’aller chercher les jeunes là où ils sont », explique-t-il.