Après leur action fin mars, près de 150 salariés de GM&S ont à nouveau bloqué le site pisciacais de PSA le mercredi 19 avril, et ce jusqu’au petit matin du 20 avril. Placé en redressement judiciaire depuis le 2 décembre, ce sous-traitant creusois de PSA attend la décision du tribunal de commerce du 5 mai qui dira si l’entreprise est reprise.
Les manifestants réclament toujours « une charge de travail de la part des constructeurs à un niveau d’à peu près 40 millions d’euros contre 15 actuellement », explique Vincent Labrousse, délégué CGT à GM&S. Après un passage dans la matinée dans des show-rooms parisiens de PSA et Renault, les 150 employés de GM&S se sont rendus à Poissy et ont empêché les « camions pleins d’entrer et sortir du site », indique Vincent Labrousse.
Faute de se faire entendre, les manifestants ont poursuivi le blocage pendant toute la nuit jusqu’à 9 h le lendemain. La direction de PSA indique qu’il n’y a eu « aucune interruption de la production », mais que « plusieurs jours » seront nécessaires « pour retrouver un rythme tout à fait normal », notamment pour étaler l’entrée des camions qui n’ont pas pu rentrer.