Sculptures en l’île : une main de bois sort de la maison du Moussel

Sculptures en l’île est de retour pour une nouvelle édition à partir du 19 mai. Cette année, plusieurs artistes sont en résidence et réalisent les œuvres à Andrésy, notamment dans le parc du Moussel.

L’annuelle exposition Sculptures en l’île envahit à nouveau Andrésy. Cette exposition d’art contemporain soufflera sa 20ème bougie et durera du vendredi 19 mai au dimanche 24 septembre. « C’est une exposition qui a lieu sur quatre sites de la ville : la maison du Moussel, le centre-ville, le parc de la mairie et l’île Nancy », détaille Angélique Montero-Mendez, adjointe à la culture.

Cette dernière précise également qu’une exposition photos de portraits d’Andrésiens, réalisée par le commissaire de l’exposition et une photographe de la commune, sera visible dans la galerie des passions de l’espace Julien Green. L’adjointe à la culture indique que Sculptures en l’île regroupe « une centaine d’œuvres d’une soixantaine d’artistes internationaux, régionaux ou locaux ».

Si l’exposition commence en mai, les premières œuvres commencent déjà à pointer le bout de leur nez, notamment l’impressionnante main qui jaillit de la maison du Moussel, réalisée par l’invité d’honneur de cette édition : l’artiste international pluridisciplinaire Pedro Marzorati. En effet, l’une des nouveautés de cette édition est la présence de plusieurs artistes en résidence sur la commune, dont l’invité d’honneur, qui dorment et créent à Andrésy.

Ces artistes en résidence travaillent directement sur le lieu d’exposition, comme c’est le cas pour Pedro dans la maison du Moussel, ou dans les anciens locaux des services techniques de la ville. « Ça permet aux Andrésiens de rencontrer les artistes en train de travailler », apprécie Alain Chaneaux, directeur de la culture à la mairie.

L’œuvre de Pedro Marzorati, qui envahit la maison du Moussel et son parc, est constituée de deux mains : l’une sort de la bâtisse pour rejoindre l’autre dans le parc. Intitulée Mano a mano, cette réalisation, de « 20 tonnes de bois une fois finie », « parle de tout ce que l’homme peut faire de bien ou de mauvais », précise l’artiste, dont l’une des œuvres avait été internationalement remarquée pendant la Cop 21. « On m’a donné carte blanche pour travailler sur cette maison, c’est mon terrain de jeu », apprécie l’invité d’honneur.

Les spectateurs curieux peuvent se rendre dans le parc du Moussel pour voir Pedro Marzorati avancer sur sa création en direct, qui devrait être terminée à la fin du mois et dont la deuxième main est en train de voir le jour. L’évolution de l’œuvre est aussi visible sur la page Facebook de Sculptures en l’île, où toutes les informations sur l’exposition sont disponibles.