Afin de développer les compétences et les échanges franco-marocains, l’Association des compétences maroco-françaises (Acomaf) et l’association des Elus des Yvelines et amis du Maroc (Eyam) ont signé une convention de coopération décentralisée avec la ville de Dakhla et la province d’Oued Eddahab le 20 avril dernier au Palais Majorelle à Mantes-la-Jolie.
La convention porte notamment sur l’environnement, l’amélioration du niveau de vie et de l’hygiène et vient soutenir une future convention passée entre le Département, la ville de Saint-Germain-en-Laye, la ville de Dakhla et sa province, et votée au conseil municipal du 30 mars dernier. En 2016, une mission exploratoire avait été menée à Dakhla pour « identifier les possiblités d’une coopération » entre les deux villes.
« Nous avons choisi de ne pas différencier la ville de la province, car ce qui profitera à Dakhla profitera aux villes alentours », détaille Zoubida Rafiq, présidente d’Eyam. L’association, créée en 2015 sous l’égide de l’ambassade du Maroc, aura dans cet accord, un rôle de « réflexion, à savoir comment aider une ville selon ses besoins ».
Du côté de l’Acomaf, fondée en novembre dernier sous l’égide du consulat du Maroc à Pontoise (Val d’Oise) « nous nous engageons à mettre des moyens humains et financiers », souligne Sonia El Midouli, secrétaire générale de l’association. La santé reste toutefois une priorité pour le vice-président de l’association Fourat Al Rammah qui évoque des actions ciblées autour « du diabéte et de l’obésité ».
Pour le vice-ambassadeur du Maroc, Mohamed Ferahat, il existe « un partage des valeurs » qui unit les deux pays, donne de l’importance à ces conventions. « Notre arrivée à Saint-Germain signifiait beaucoup de choses pour nous », se souvient, lui, Mohammed Bekkar, président du conseil provincial d’Oued Eddahab.
La ville avait en effet accueilli le roi du Maroc en 1955, lors des négociations sur l’indépendance du Maroc. Aujourd’hui, avec la signature de ces deux conventions, il espère « qu’elles aboutiront à des solutions ». Tout en rappelant que le Maroc « a une potentialité économique forte ».