Les vitraux de l’église retrouvent leur aspect d’antan

La restauration de la partie extérieure de l’église Saint-Germain-de-Paris s’est achevée avec la réfection des deux « plus prestigieux » vitraux de l’édifice.

Depuis plusieurs années, la municipalité s’attelle à restaurer l’église Saint-Germain-de-Paris, classée aux Monuments historiques. La restauration de la partie extérieure s’est terminée la semaine dernière avec la fin de la réfection de deux vitraux datant du XVIème siècle. De plusieurs mètres de haut, « L’arbre de Jessé » et « Le festin du mauvais riche », sont d’après le maire, Hugues Ribault (LR), « les deux plus anciens vitraux [de l’église], les plus prestigieux et [étaient] les plus abîmés ».

S’ils ont été « entièrement refaits » en six mois de travail, ils ont également retrouvé leur aspect d’antan. « Il y avait déjà eu une réfection mais des pièces avaient été mélangées, raconte Alain Mazagol, adjoint aux travaux. Maintenant, ils sont reconstitués tels qu’ils étaient à l’origine. » Le coût de la réfection a été de 95 000 euros.

Deux vitraux de plusieurs mètres de haut qui sont les « plus anciens » et « les plus prestigieux » de l’église, mais étaient également « les plus abîmés », d’après le maire.

Alors que la partie extérieure de la restauration touche à son but, la rénovation de l’église va continuer. « Nous lançons normalement cette année les études pour l’intérieur, annonce Hugues Ribault. Il faut refaire les arcs boutants, […] le sol, la reconsolidation des piliers. » Une opération que le maire estime entre « 500 et 600 000 euros ».