Il y a un an, le conseil départemental a annoncé son intention de remplacer les deux collèges du Val-Fourré, Cézanne et Chénier, par un nouvel établissement « innovant » en 2019. Pendant son annuelle conférence de presse de rentrée, le syndicat des enseignants Snes-FSU a fait part de son inquiétude.
François Hébert, co-secrétaire départemental du Snes-FSU, regrette la « vision extrêmement négative donnée des deux établissements qui sont censés être rasés pour donner naissance à ce nouveau collège ». Il ajoute que les seules informations dont dispose le syndicat sont celles données par la presse, dont certaines ont « choqué » : « On apprend que les professeurs seront à 35 heures, il n’y aura plus de programme national, plus de note, … » Ce dernier explique attendre « des réponses institutionnelles ».
Membre du Snes et professeur d’anglais au collège Chénier, Fanny Ruello indique que les enseignants sont soutenus par les parents représentants. « Leur inquiétude principale, c’est la localisation géographique du nouveau collège, explique Fanny Ruello. Ce qui nous inquiète aussi, c’est que le collège pourra accueillir jusqu’à 600 élèves. Pour nous, ce n’est pas un établissement à taille humaine. »