Sur l’A13, le paiement a été automatisé au péage de Buchelay

Les usagers de l'autoroute A13 souhaitant payer en espèces ne font plus forcément face à des péagistes. Quatre automates « tous paiements » ont été installés avant l'été par le concessionnaire.

Fini les caissières dans les cabines du péage de Buchelay, auparavant un passage obligé pour les automobilistes de l’autoroute A13 souhaitant payer en liquide. Juste avant l’été, la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) a installé quatre grandes armoires automatiques permettant de payer en espèces, avec une carte bancaire, ou de passer en télépéage.

Ce chantier ne concernait pas que Buchelay : des « Voies automatiques tous paiements » (VATP) ont aussi été créées dans les stations de péages normandes de l’A13, comme à Incarville ou Heudebouville. Le concessionnaire autoroutier argue de la très forte diminution des paiements en liquide pour justifier ce choix, et assure qu’aucun poste n’a été supprimé.

A Buchelay, le chantier d’installation de ces dispositifs a été lancé en avril, et s’est terminé début juin. « Ce sont de grosses armoires jaunes qui acceptent tous les paiements, détaille-t-on à la SAPN. Ces travaux ont pour objectif de s’adapter aux habitudes des automobilistes. En 2000, 50 % des automobilistes réglaient en espèces, ils étaient 18 % en 2011, et 9 % en 2017. »

« Les postes qui étaient initialement dans ces voies où il y avait un péagiste ont été soit placés sur un autre poste, soit en assistance client au péage », précise le concessionnaire.

Le concessionnaire de l’A13 assure par ailleurs qu’aucun emploi n’a été supprimé lors de cette automatisation. « Les postes qui étaient initialement dans ces voies où il y avait un péagiste ont été soit placés sur un autre poste, soit en assistance client au péage », précise la SAPN, filiale de la Sanef, propriété du groupe espagnol Albertis qui exploite
2 063 km d’autoroutes en France.

Côté conducteurs, l’entreprise d’autoroute se montre également rassurante : « Un bouton permet d’être en contact direct avec le péage, par exemple pour une carte bleue insérée dans le mauvais sens (comme aux autres machines de paiement, Ndlr), soit pour pouvoir dépanner le client directement, soit pour faire venir une volante, plus dans sa cabine mais en assistante. »

Pour l’instant à Buchelay, la signalisation de ces quatre VATP, deux dans chaque sens, constitue une astuce pour les conducteurs locaux en heure de pointe. Leur pictogramme est en effet constitué de logos de billets et du télépéage, mais pas de la carte bancaire… alors, la file d’attente y est fréquemment bien plus courte qu’aux voies réservées aux paiements par carte bancaire.