Les radicaux de droite et de gauche étaient séparés depuis 1972, mais ont décidé de se retrouver suite à la recomposition politique liée à l’élection d’Emmanuel Macron. La fédération yvelinoise du PRG, dirigée de manière plutôt dynamique par le Carriérois Eddie Aït, comme celle du parti radical menée par le Rambolitain Gilles Schmidt, ne formeront plus qu’une suite au congrès national prévu en décembre.
« C’est cette voie moyenne entre socialisme et libéralisme, explique Frédéric Linée, conseiller municipal d’opposition à Chambourcy et porte-parole du parti radical des Yvelines. On est le plus vieux parti de France, mais le plus moderne dans les idées : on a un président radical ! » Les radicaux yvelinois sont selon lui très présents au sein des commissions nationales de réunification.
« C’est un peu difficile pour certains adhérents qui se sentent plutôt de gauche ou de droite », remarque cependant Frédéric Linée. Ainsi, le parti radical est encore pour l’instant un parti associé à l’UDI, y compris au niveau départemental, puisque son président est aussi vice-président de l’UDI des Yvelines.