Les élus font les yeux doux aux entrepreneurs locaux

Une rencontre était organisée la semaine dernière pour présenter trois grands projets pisciacais et y associer artisans, entreprises et commerçants de la vallée de Seine.

C’est une opération de séduction que le maire de Poissy Karl Olive (DVD) a lancé ce mardi 3 octobre auprès de plus d’une centaine d’entrepreneurs, artisans et commerçants de la vallée de Seine à l’occasion d’une rencontre entre ces derniers, la Ville, la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, le Département et la Région. « L’idée c’était de montrer qu’il y a de grands chantiers et mettre en exergue qu’on peut y participer », détaille Karl Olive. Au cours de cette rencontre, trois grands projets pisciacais ont été présentés afin de vanter le dynamisme du territoire : la zone d’activités commerciales (ZAC) Rouget de Lisle, le campus PSG et la création d’un Technoparc bis. Ce dernier projet se ferait sur une parcelle de 41 000 m², « à l’emplacement de l’ancien parking de PSA », précise Fabrice Moulinet, vice-président de la Société d’économie mixte d’aménagement du parc d’activités de la grange Saint-Louis (SEMAP). Quatre parcelles seraient ainsi créées pour pouvoir accueillir des entreprises.

« Une boulangerie, implantée à Beauregard serait partante pour transférer son site de production sur l’une des parcelles, poursuit Patrick Meunier, adjoint en charge du développement économique et des transports. Les loyers seront compris entre 1200 et 1220 euros. » Et d’évoquer un rôle de « facilitateur » auprès des entreprises : « Ce qui remonte le plus souvent se sont le manque de places de stationnement ou encore le fait que les locaux ne soient pas adaptés à l’activité professionnelle. »

De son côté, Daniel Talamoni, directeur adjoint de Citallios a également vanté l’attractivité de la future zone d’activités commerciales Rouget de Lisle : « Nous allons favoriser les entreprises locales avec la découpe des appels d’offres et imposer aux promoteurs de travailler avec elles ». Et pour les futurs commerçants, « nous allons favoriser ceux qui sont déjà présents dans la ville ».

« La vallée de Seine a un atout, son industrialisation, a relevé Jean-Marie Ripart (SE), conseiller communautaire à GPSEO. Le territoire de la communauté urbaine compte
21 000 entreprises, soit 25 % des entreprises yvelinoises. » Et d’évoquer la mise en place « d’un parcours résidentiel des entreprises » pour les aider à se pérenniser mais surtout à rester en vallée de Seine.