Le manège durait depuis plusieurs mois et a pris fin la semaine dernière. Alors qu’elle regarde un relevé, la direction s’aperçoit d’un différentiel élevé entre le nombre d’envois réalisés par une société de distribution de colis et la facturation demandée par cette société. « Ils n’utilisaient pas les mêmes numéros pour faire les envois », explique une source proche du dossier.
Lundi 16 octobre, la gérante et son associé ont été interpellés et ont reconnu les faits. Ils ont été entendus par le tribunal et sont ressortis libres sous contrôle judiciaire. Le préjudice pour La Poste a été estimé à 250 000 euros et a pu être récupéré. « L’argent était sur le compte de la société », détaille cette même source.