L’assemblée générale du CAC Georges Brassens avait une saveur particulière ce lundi 6 novembre. « Cette assemblée est la dernière à examiner de façon ordinaire les comptes de l’association », amorce en guise de présentation du rapport financier Stéphane Bernard, le trésorier.
Avant de poursuivre : « Si on fait le compte de tout, on peut assumer jusqu’au 31 décembre. Mais au 15 janvier, date des cotisations sociales, nous serons en cessation de paiement comme nous n’aurons plus de ressources. »
L’assemblée devait donner mandat au conseil d’administration pour « soumettre d’ici décembre un dossier au tribunal et acter le fait que nous serons dans une période de liquidation judiciaire pour préserver l’intérêt des salariés », conclut le trésorier.
Si la proposition a été acceptée, les adhérents présents ont également demandé à ce que l’association appuie une demande de réunion publique entre le CAC et ses différentes composantes, les 4 z’Arts et la Ville. « Nous avons déjà eu un non », regrette un membre de la Zone à défendre Georges Brassens, collectif d’usagers.