Record de participation pour la quatrième édition du Choco Trail

Dimanche, malgré des conditions difficiles, plus de 3 200 coureurs se sont engagés dans cette course nature. A la clé, une médaille en chocolat pour tous.

Si elles n’étaient pas extrêmes, les conditions de course de la 4e édition du Choco Trail d’Hardricourt (dont La Gazette en Yvelines est partenaire, Ndlr) étaient difficiles. Mais le froid et la boue n’ont pas découragé les plus de 3 200 inscrits à cette course, qui s’est déroulée dimanche 10 décembre et dont la progression augmente d’année en année. « On a démarré à 550 en 2014, aujourd’hui on a battu le record », s’est réjoui Yann Scotte (DVD), l’édile hardricourtois.

La volonté de Yann Scotte était de faire du Choco Trail « le grand évènement sportif annuel » de la commune. La pari est plus que réussi puisque la course est le premier trail des Yvelines et le deuxième d’Île-de-France. « Il y a un engouement autour du côté gourmand je pense », souligne Guillaume Freulon, président du Trinosaure Club des Mureaux et co-organisateur de l’évènement avec la Ville.

Le froid et la boue n’ont pas découragé les plus de 3 200 inscrits à cette course, qui s’est déroulée dimanche 10 décembre.

Car la particularité de cette course nature est la récompense : une médaille en chocolat, fabriquée par le chocolatier Barry Callebaut dont l’une de ses usines se situe à Hardricourt. C’est d’ailleurs ce qui intéresse Bernard, retraité du côté de Mantes-la-Jolie, qui court sur 13 kilomètres. « Moi je viens pour le chocolat », rigole-t-il.

Avant de s’adresser à Philippe et Manuel, qui l’accompagnent : « Vous vous courez au Mont-Blanc, alors ça va être facile ! » Une pique que relativisent les deux hommes, engagés sur le 24 kilomètres : « Ce n’est pas parce que c’est une « petite course » que ce n’est pas technique. »

9 h 30, le premier départ, celui du 24 kilomètres est donné. « Faites attention, vous avez du mobilier urbain, ne vous blessez pas, insiste Guillaume Freulon. Le circuit est aussi très gras. » Les départs s’enchaînent, et aux environs de 10 h, celle du 8 kilomètres, « que l’on pourrait baptiser la course des élus », sourit le speaker, s’élance à son tour. Parmi les coureurs, Yann Scotte bien sûr, mais aussi ses homologues conflanais Laurent Brosse (LR), muriautin François Garay (DVG) et oinvillois Stéphane Jeanne (SE). Le maire de Poissy, Karl Olive (DVD), s’était, lui, inscrit sur les 13 kilomètres.

Yann Scotte, a un nouvel objectif : « Pourquoi pas atteindre les 4 000 ? », proposait-il du nombre de participants de la future édition.

Après avoir notamment gravi 200 marches dès les premiers mètres et couru dans la boue, les participants arrivent au stade, situé dans les hauteurs de la ville et se voient remettre leurs récompenses. Engagé sur le 13 kilomètres, Stéphane, de Saint-Germain-en-Laye, a terminé en « une heure et quatre minutes ». Et de préciser : « Dans un trail, ce qui est important c’est de finir la course. Je suis plutôt content du chrono. »

Habitué, le Saint-Germanois émet toutefois une réserve : « Je pense qu’on a atteint la limite en terme de participants. Lorsqu’on passe par les passages étroits, en milieu de peloton, on est parfois obligés de marcher, ça casse. » Yann Scotte, pour sa part a un autre objectif : « Pourquoi pas atteindre les 4 000 ? », proposait-il du nombre de participants de la future édition.