Pas de solution en vue pour les nuisances sonores des pavés

Lors du dernier conseil municipal, le maire a jugé que le bruit généré par les pavés du croisement situé devant Notre-Dame, qui excède certains riverains, n’était pas source de gêne.

La fin des nuisances sonores provoquées par les pavés, soulevées par les riverains du croisement de la grande rue et de la rue de l’Abbé Masure (voir notre édition du 6 décembre), ne semble pas approcher. Interrogé sur une solution par l’opposition lors du conseil municipal du 19 février, alors que la mairie avait indiqué en décembre étudier la possibilité d’installer du mobilier urbain pour ralentir la circulation, le maire LR Philippe Tautou s’est montré exaspéré.

« Je pourrais donner le nom des boules Quies qu’il faudrait prendre, tranche-t-il. Venir une fois de plus demander à ce qu’on retire des pavés pour mettre du bitume, c’est tellement affligeant. » Le maire pointe « un problème d’incivilité, pas un problème technique » et estime que « le seul moment où ça peut être bruyant, c’est la nuit quand les gens ne s’arrêtent pas au feu ».

Comme plusieurs de ses voisins, Albert Potier, retraité habitant au dessus du croisement, est irrité depuis des années par cette situation « infernale ». Ils comptent désormais alerter les services de l’État : « On attendait une réaction [de la mairie] mais puisque c’est une fin de non recevoir, le dossier est prêt et on va l’envoyer au pôle bruit de la préfecture des Yvelines . »