Le Manège enchanté réouvre, sa propriétaire attend les indemnisations

Il avait été percuté dans la nuit du 4 novembre par un chauffard ivre et rendu inutilisable. Le permis du conducteur a été suspendu pour six mois.

L’activité autour du Manège enchanté, place de la République, dans le centre-ville mantais a intrigué mais surtout ravi les habitués. La semaine dernière, les réparateurs ont réinstallé la cabine du manège, rendue inutilisable depuis une collision survenue le samedi 4 novembre dernier. Après cinq mois d’arrêt, le manège s’apprête à nouveau à tourner. Une manière pour Caroline Buteux, sa propriétaire depuis quatre ans, de tourner en partie la page. Elle attend toujours d’être indemnisée par son assurance.

« J’avais dit que je ferai l’annonce sur Facebook une fois que je serais sûre », s’excuse-t-elle presque de l’engouement autour de cette réparation. Car sur sa page Facebook, l’association des commerçants Coeur de Mantes annonce une réouverture « dès ce samedi » 31 mars (après l’envoi à l’impression de cette édition, Ndlr). Elle appelle à la mobilisation des habitués pour que la propriétaire puisse « faire le plein ».

Caroline Buteux reste elle plus mesurée, ce jeudi 29 mars : « Le réparateur travaille encore dessus aujourd’hui et devrait me dire ce soir ce qu’il en est. » Et si l’ouverture ne se fait pas au 31 mars, la propriétaire « va essayer d’ouvrir la semaine prochaine ». Elle rajoute une touche d’optimisme : « C’est sur la bonne voie. »
Les réparations se sont concentrées sur la cabine. « Avec le choc, le manège avait bougé d’une vingtaine de centimètres, rappelle Caroline Buteux des dégâts causés. Il a fallu tout recentrer, replacer l’alimentation électrique et les baies vitrées qui s’étaient avachies. »

Avec le choc, le manège avait bougé d’une vingtaine de centimètres, rappelle Caroline Buteux des dégâts causés. Il a fallu tout recentrer, replacer l’alimentation électrique et les baies vitrées qui s’étaient avachies. »

Tout n’est pas encore réglé, même si elle va de l’avant. « Tout est à mes frais, je n’ai encore rien reçu de l’assurance », détaille-t-elle. En novembre dernier, elle avait estimé le montant du chantier à « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». Le conducteur ivre a lui écopé d’une suspension de six mois de permis lors d’une audience le 14 mars dernier au tribunal. « J’attends encore l’audience pour la partie civile », complète-t-elle. Elle a lieu cette semaine.

Durant cette période compliquée, Caroline Buteux a pu compter sur le soutien des habitués : « Les gens ont été vachement présents, je ne m’attendais pas à ça. Je tiens vraiment à les remercier. » Au lendemain de la collision, une cagnotte avait été mise en place par des riverains voisins, permettant de remettre à la propriétaire la somme de 2 000 euros. Elle ne souhaite désormais qu’une chose : « J’espère que les gens seront présents lors de la réouverture. »