Le bailleur social dévoile son futur siège de Mantes-la-Jolie

L’objectif affiché est de dégager des fonds supplémentaires. L’immeuble permet au nouveau maire LR de Mantes-la-Jolie, aussi président des Résidences, de terminer un réaménagement urbain.

En 2020, les 230 salariés du bailleur social les Résidences (ex-Opievoy, Ndlr) ne travailleront plus à Versailles, où s’est toujours situé son siège social, mais à Mantes-la-Jolie. Mardi 27 mars, le bailleur de statut privé, mais dont deux des trois actionnaires sont les conseils départementaux des Yvelines et de l’Essonne, a donné plus de détails quant au futur siège mantais dont il attend un peu plus de 100 000 euros d’économies annuelles. Son président Raphaël Cognet (LR), devenu maire de Mantes-la-Jolie en décembre, s’est évidemment réjoui de l’opération.

« Cette délocalisation était actée dès le départ du processus de dissolution de
l’Opievoy », assure Sandrine Gelot (LR), vice-présidente au Département de l’Essonne (à gauche).

« Cette délocalisation était actée dès le départ du processus de dissolution de l’Opievoy (effectif en janvier 2017, Ndlr) », assure Sandrine Gelot (LR), vice-présidente chargée de la cohésion sociale au Département de l’Essonne. Les Résidences est propriétaire du bâtiment versaillais de 6 500 m², considéré comme « trop grand » depuis le départ du Département du Val d’Oise avec la dissolution de l’Opievoy. A Mantes-la-Jolie, il sera locataire d’un immeuble construit à la place du bâtiment « Carglass », du nom du garage qui s’y trouve actuellement, à deux pas de la gare Mantes station.

« Il y a une vraie volonté de pouvoir faire des économies sur le site actuel, poursuit Sandrine Gelot. En étant locataire, ça permet aussi de concentrer tous nos efforts de capital sur ce qui nous occupe aujourd’hui, la production de logements. » Elle assure que le siège ne gérant que les « fonctions support », et les agences locales du bailleur étant désormais « sectorisées par intercommunalité », ce déménagement ne change rien pour les résidents des 30 000 logements des Résidences dans les deux départements : « Les habitants, nos locataires, n’y perdront pas. »

« D’un point de vue urbanistique, ca va permettre de terminer l’entrée de ville », note Raphaël Cognet (LR), président des Résidences et nouveau maire de Mantes-la-Jolie.

Les deux autres élus présents, les Mantais Pierre Bédier (LR) et Raphaël Cognet, précisent que 30 % du parc de logements des Résidences se situent dans l’intercommunalité mantaise, Grand Paris Seine et Oise (GPSEO). « D’un point de vue urbanistique, ça va permettre de terminer l’entrée de ville », note le second avec sa casquette de maire, avant de prendre celle de président du conseil de surveillance du bailleur : « Ca ancre les Résidences dans le territoire où il a le plus de patrimoine. »

En septembre 2020, le bailleur, dont le directeur Arnaud Legros promet vouloir un « impact le plus faible possible » pour le personnel, devrait donc emménager dans 5 000 m² de bureaux flambants neufs (avec une réserve de 1 500 m² si le bailleur devait grossir, Ndlr). Il prévoit un coût annuel de 1,684 million d’euros pour son futur siège, contre près de 1,8 million d’euros pour son siège actuel. Il est prévu que des commerces s’implantent en rez-de-chaussée de l’immeuble, tandis qu’un autre bâtiment de 45 logements sera également érigé par Eiffage, propriétaire des terrains.

Crédit photo : CARTA & ASSOCIES / JB PIETRI ASSOCIES