Journée culturelle du Cameroun : une première « surréaliste »

Le maire Guy Muller a répondu positivement à l’invitation à visiter le pays, lancée par l’ambassadeur devant un parterre de chaises vides malgré trois heures de retard au démarrage.

Organisateur et invités se sont souhaités une prochaine journée culturelle camerounaise sans grève des cheminots. Il semblait cependant difficile d’imputer à cette dernière l’absence de public, plusieurs heures après le début prévu de cette première, pour laquelle certains chefs tribaux et religieux du Nord du pays ont bien répondu présent à l’appel de l’association des Opérateurs économiques des diasporas du Cameroun, soutenu par l’ambassade et l’Unesco.

Samedi 14 avril, salle du Bout du monde, Epône. 11 h 30, les élus locaux sont prêts. 14 h 15, l’ambassadeur Samuel Mvondo Ayolo arrive, l’inauguration l’attend toujours. De la délégation initiale, ne restent que les élus épônois et leur maire. Malgré le retard, il parle devant une salle quasiment vide. « C’est surréaliste », s’étonne une fonctionnaire municipale.

Certains chefs tribaux et religieux du Nord du pays, seul public ou presque face à l’ambassadeur, ont bien répondu présent à l’appel de l’association.

L’ambassadeur évoque la grève. Face au président de l’association, qui s’était confondu en excuses, il se montre philosophe : « Les hommes proposent, et Dieu dispose. » Il loue une éventuelle coopération décentralisée avec le Département des Yvelines, et invite les élus au Cameroun : le maire et conseiller départemental Guy Muller (LR) aura « à coeur d’honorer » l’invitation.