Chantiers : inquiétudes pour la sécurité des enfants

Lors d’une réunion publique, calendrier et aménagement de deux chantiers ont été présentés. Des parents d’élèves se sont interrogés. Le constructeur a voulu rassurer.

Environ 70 personnes ont assisté à une réunion publique donnée par la municipalité au théâtre de Poissy ce lundi 9 avril. Deux projets immobiliers ont été abordés, le projet Nexity, derrière l’hôtel de ville, et le projet Victor Hugo, autour de la maison Effinger. Dans le public, de nombreux parents d’élèves se sont inquiétés de l’impact de ces deux chantiers, situés à proximité d’établissements scolaires et avec une circulation importante.

« Le début des travaux est imminent », annoncé l’édile piscaicais Karl Olive (DVD), du chantier du projet Nexity. Ce dernier comprendra notamment 86 logements, des services municipaux et 166 places de parking. « Ils dureront entre un an et demi et deux ans, détaille Julien Dumas, conducteur de travaux pour Bouygues bâtiment. Le chantier débutera à 7 h 30 et se finira à 18 h. »

Dans la salle, quelques inquiétudes se font sentir. « Aucun camion ne passera à 8 h 30, lors de l’entrée des élèves au collège Jean Jaurès », assure Julien Dumas. « Il n’y a pas qu’a 8 h 30, lance la mère d’un collégien. Je trouve même que les sorties de collèges sont plus problématiques que l’entrée, où les enfants sont calmes. »

Béatrice Dubois-Theys, principale du collège, rappelle, elle, que « les fouilles se sont bien passées. » Elle redoute néanmoins l’impact des « bruits » du chantier. Pour améliorer la sécurité des enfants, elle propose de « faire rentrer les élèves ailleurs », temporairement. « Cela avait été évoqué lors de réunions préparatoires », précise-t-elle.

Les collégiens seront invités à passer en priorité par le conservatoire, « où les camions ne passeront pas », assure Karl Olive. Un nouveau passage piéton sera également créé. Au mois de juin, une grue sera montée, « mais cela se fera uniquement à l’intérieur du chantier, pas à l’extérieur », poursuit Julien Dumas.

Un autre projet, celui de la résidence Victor Hugo (58 logements, dont la livraison est prévue fin 2019, Ndlr), dans la rue du même nom, fait aussi l’objet de craintes. « Avez-vous une projection du nombre d’enfants qui pourraient arriver à l’école Victor Hugo ? », demande un parent d’élève. « Nous sommes en train de faire une étude pour repenser la carte scolaire, répond Caroline Cordier, directrice du service Education et loisirs à la mairie. Mais une classe va s’ouvrir en maternelle avec la fermeture de celle en élémentaire. »