Un appel à la solidarité après le cambriolage du potager des Restos

Entre le 21 et le 22 avril, des outils de jardinage et un salon de jardin ont été dérobés. La responsable du centre appelle aux dons pour reprendre l’activité du potager.

« C’est sûr qu’il y a plus grave, mais quand même. » Brigitte Pento, la directrice du centre des Restos du coeur houdanais, situé rue Saint-Mathieu est quand même « contratriée ». Alors qu’ils allaient ouvrir le centre ce mardi matin pour la distribution de nourriture, ils se sont aperçus que leur potager avait été visité et cambriolé durant le week-end des 21 et 22 avril.

« Ils nous ont piqué bêche, fourche, même l’arrosoir », énumère-t-elle. Avant de poursuivre : « Ils nous ont également pris notre vieux salon de jardin et nous ont laissé les chaises les plus pourries ! » Le centre, ouvert depuis 12 ans, possède en effet un potager depuis trois ans, dont bénévoles et bénéficiaires s’occupent. Les plants, sont eux donnés par un magasin de jardinage. « Ce qu’on récolte, on le propose à la distribution, explique Brigitte Pento. Quand il y a des enfants, ils viennent cueillir directement les tomates-cerises, c’est trop mignon ! » L’été, des barbecues y sont également organisés, rassemblant une nouvelle fois bénévoles et bénéficiaires.

Ce vol ne viendra pas « perturber », la distribution et les activités. Mais la responsable du centre en appelle à la solidarité de chacun pour pouvoir récupérer salon de jardin, râteaux, pelles, bêches, … « J’ai demandé à la mairie de relayer l’appel », détaille-t-elle. Si pour le moment, elle n’a pas été contacté personnellement, « la mairie m’a assuré qu’il y avait déjà beaucoup de retours », s’enthousiasme-t-elle. Elle n’exclut pas également d’aller démarcher les entreprises du secteur pour récupérer du vieux matériel.

Brigitte Pento n’a cependant pas porté plainte à la suite de ce cambriolage, le premier depuis l’ouverture du centre. « Je ne veux pas qu’ils soient punis, explique-t-elle des cambrioleurs. Pour avoir fait ça, j’espère qu’ils étaient vraiment dans le besoin. » Elle ajoute : « Et s’ils ne l’étaient pas, c’est avec leur conscience qu’ils vont vivre. Les Restos, c’est un symbole quand même. »

Ce mardi 24 avril, la mairie relayait effectivement l’appel avec beaucoup plus de virulence à l’égard des auteurs : « Cela ne peut être que de fieffés gredins, des âmes de fripouilles qui ont pénétré dans les locaux des Restos du cœur !» Pour vous dons, vous pouvez contacter directement Brigitte Pento au 06 12 41 41 85 ou vous rendre au centre de distribution, 20 rue Saint-Mathieu, les mardis, mercredis après-midi et vendredis.