Le Louis : la monnaie n’aura duré qu’une journée

Lancée en février 2017 par des Carriérois, cette monnaie complémentaire, associative et alternative, n’a finalement que très peu circulé, et est désormais officiellement en sommeil.

« Le Louis a marché une journée. » Le constat est sévère, il est dressé par Thierry Dornberger, président de l’association carriéroise Asaeecc et co-président de l’association créatrice du Louis. Cette monnaie complémentaire avait été lancée et frappée pour la première fois en février 2017, lors d’une Journée de la monnaie proposée à Carrières-sous-Poissy.

Mais, après ce jour de frappe, le Louis n’a jamais pris son envol, la faute selon lui à l’effondrement du réseau Coopek auquel la monnaie était affiliée (il permettait une convertibilité en euros, Ndlr), et à un manque de promotion réussie auprès des commerces locaux, entre autres. « C’est malheureux, c’était un super projet, ambitieux et dans l’air du temps »,
estime Thierry Dornberger.

Même le poinçon du Louis a été perdu. « Ce sont des collector maintenant », note-t-il dans un sourire des quelques centaines de pièces frappées en février 2017. « Ce sera peut-être relancé, mais il faudra que ce soit porté par une structure bien solide » et avec le soutien préalable des élus, espère-t-il, sur le modèle de la monnaie complémentaire en train d’être lancée en vallée de Chevreuse.