Logements sociaux : la mairie « dans les clous » grâce aux migrants

La commune se rapproche de ses obligations légales entre autres grâce à l’accueil de migrants. Elle comptait 5,80 % de logements sociaux au 1er janvier 2016, c’est plus de 16 % aujourd’hui.

Dans sa précédente édition, La Gazette évoquait, dans le dossier de la semaine, les logements sociaux que les communes dites « carencées » devront construire pour respecter l’obligation légale de 25 %. Ces chiffres du 1er janvier 2016 ont déjà changé pour certaines communes, à l’instar de Mézy-sur-Seine, environ 3 500 habitants : de 2016 à aujourd’hui, le taux de logements sociaux est passé de moins de 6 % à plus de 16 %.

Particularité de cette commune : 36 des logements sociaux comptabilisés par la préfecture proviennent du foyer de demandeurs d’asile, ouvert en 2015 dans un bâtiment prévu pour une maison de retraite. Son caractère initialement très temporaire est devenu un peu plus définitif. « Ca ne nous paraissait pas illogique », commente donc le maire Jean Mallet (EELV) de cette demande, obtenue, de classement en logement social à hauteur d’un tiers des 110 personnes accueillies.

Cette intégration est en effet habituelle pour les foyers non temporaires. Ces cinq dernières années, « comme il y avait un effort manifeste », la commune était déjà dispensée des pénalités liées à la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU). Son maire espère être désormais « dans les clous »