Renault veut étendre son projet d’insertion des jeunes

Engagée dans un accord-cadre avec l’État pour l’emploi des jeunes sans diplômes dans l’industrie, l’usine souhaite en faire davantage. L’État voudrait étendre le programme à d’autres secteurs.

Depuis 1992 et la signature d’un accord-cadre entre Renault et l’État, les institutions publiques mettent en relation l’usine et des jeunes majeurs au chômage sans qualification, pour effectuer CAP ou BAC pro en alternance. Selon Renault, qui souhaite aujourd’hui l’élargir, le programme a permis à 1 138 jeunes d’accéder à l’emploi depuis 26 ans (70 depuis 2015, Ndlr).

Il était jusque-là réservé aux postes de conducteur d’installation de travaux, acquis en CAP, et à celui de pilote de ligne de production obtenu en Bac pro. « Pourquoi ne pas l’élargir à d’autres métiers de l’industrie, comme ceux de la maintenance mécanique ? », s’interroge le directeur de l’usine, Jean-Luc Mabire, à la sortie d’un comité de pilotage entre partenaires du programme, jeudi 19 avril.

« Les formations en maintenance n’existent presque plus. Nous avons pourtant des besoins dans ce secteur », regrette-il. Gérard Derouin, sous-préfet de l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, présent ce jour-là, s’est lui aussi montré favorable à un agrandissement. « Nous sommes en bord de Seine, alors pourquoi pas penser à un développement dans le secteur du tourisme également », a-t-il glissé.