« Sculptures en l’île » met les femmes à l’honneur

L’exposition de sculptures n’a pas une, mais trois invitées d’honneur, pour cette 21e édition qui s’étend jusqu’au 23 septembre.

« C’est la peur des araignées qui m’a poussé à réaliser cette œuvre. Maintenant, je n’ai plus peur ! L’art thérapie, ce n’est pas mal du tout », plaisante Christelle Chanabaud. Cette artiste originaire de Sologne est l’auteure de « Spider Mom », une sculpture faite de plâtre et de résine acrylique de 2,70 m de haut exposée dans le parc de l’hôtel de ville. Depuis trois ans, elle participe avec ses œuvres à Sculptures en l’Île.

Grâce à son assiduité, elle aurait pu faire partie des invitées d’honneur de cette édition, mais ce sont finalement trois autres artistes qui ont reçus cette distinction. Anne Procureur a réalisé quatre sculptures aussi exposées au parc de l’hôtel de ville, Nathalie Camoin-Chanet propose une œuvre visible à la gare Saint-Lazare à Paris.

« Spider Mom » est une œuvre de 2m70 de haut qui a été utile à son artiste, Christelle Chanabaud, pour lutter contre sa phobie des araignées.

Troisième marraine, l’artiste hongroise Zsuzsa Farkas est l’auteur de Monde à l’envers, un projet artistique qui investit complètement la Maison du Moussel, avec plus de 4 000 CD gravés accrochés pour la transformer en œuvre à part entière. « Je suis très honorée d’être l’une des invitées de cette exposition, car j’ai mis en valeur le lieu, et que le lieu m’a aussi mise en valeur », a réagi l’intéressée qui participe pour la première fois.

« C’est vrai que la particularité de cette année c’est d’avoir pas une mais trois invitées d’honneur », a souligné l’édile Hugues Ribault (LR). « C’est une visite qu’on a pensé pour les familles, c’est très inter-générationnel », commente-t-il. L’exposition est libre et gratuite, et dure jusqu’au 23 septembre prochain à Paris et sur l’île d’Andrésy.

Muriel Pénicaud, ministre et photographe

L’actuelle ministre du travail s’expose, elle aussi à Sculptures en l’île. A la différence des autres artistes présents, elle n’expose pas de sculpture mais des photographies. « Elle a une passion pour les photographies d’oiseaux et des portraits de femmes », glisse un membre de l’organisation de l’exposition. Présente pour la première fois, elle expose 22 de ses clichés de volatiles en noir et blanc. Elle devrait également être présente l’année prochaine pour exposer, cette fois des portraits de femmes, « qu’elle soit ministre ou non », plaisante le maire d’Andrésy Hugues Ribault.