Les puits de carbone bientôt communs en vallée de Seine ?

Des « contacts » sont pris entre Suez et la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. Son vice-président à l’environnement estime qu’il faut « les valoriser ».

Ceux de Colombes (Hauts-de-Seine) et du XIVe arrondissement de Paris n’étaient qu’expérimentaux. Le puits de carbone pisciacais, installé face à la gare et inauguré ce mardi 22 mai, est le premier à sortir de ce dispositif expérimental initié par Suez et l’entreprise Fermentalg en 2015.

« Ce puits capte le dioxyde de carbone, les particules fines et le dioxyde d’azote grâce aux micro-algues, qui se multiplient en absorbant l’air vicié », détaille Jérôme Arnaudis, directeur du pôle air à Suez. Ce puits de carbone est loué par la Ville pour un coût de 20 000 euros.

« Les gens sont positivement intrigués », note Jérôme Arnaudis. Il précise que « des contacts » se font entre Suez et d’autres collectivités, à l’instar de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO).

Présent, Eric Roulot (PCF), vice-président à l’environnement à GPSEO, rappelle que sur le territoire de la communauté urbaine, l’émission de CO2 par habitant « est supérieure à la moyenne nationale ». Il explique de sa présence : « Tout ça va dans le sens de la lutte contre les gaz à effets de serre, il faut soutenir. Même si cela ne se traduit pas forcément par un soutien financier, il faut les valoriser. »