Horaires élargis et convivialité au futur « tiers-lieu » de l’asso d’entreprises

Ces deux critères ont été plébiscités par les présents à l’atelier d’élaboration du Groupement interprofessionnel de la région (Gir) vallée de Seine, qui veut y déménager à terme son siège.

En début d’année, le Groupement interprofessionnel de la région (Gir) vallée de Seine, association d’entreprises du Mantois, annonçait son intention de créer un « tiers-lieu » à Mantes-la-Jolie. Il devrait comporter des espaces de travail, de réunion et de rencontres. Et, comme un signe de son ambition, l’association d’entreprise souhaite aussi déménager dans ce futur bâtiment son siège, actuellement situé allée des Marronniers, dans le quartier de Gassicourt.

Son futur emplacement mantais n’a pas encore été déterminé. Après plusieurs mois d’un sondage ayant reçu 300 réponses d’utilisateurs potentiels, le Gir proposait mercredi 30 juin un atelier pour récolter les propositions de futurs clients de cet endroit hybride. « Il y a une très forte demande sur des lieux de convivialité », remarque des résultats de l’enquête Véronique Bellarbre, déléguée générale du Gir.

« C’est ambitieux parce qu’on se dit que le Gir, né de l’industrie, entre dans l’ère du digital, résume sa nouvelle présidente, Martine Chevalier. On doit confronter grandes entreprises et start-ups, répondre aussi bien à ceux qui risquent de rester sur le côté, seniors ou jeunes sans connexions et chômeurs, et à nos entreprises qui ont besoin de ces gens-là pour grandir. »

A l’atelier, la quinzaine de participants sont chefs de grandes entreprises comme la bazainvilloise Krys, créateurs d’autres tiers-lieux, futurs utilisateurs, ou vendeurs de prestations et de services. Tous ou presque demandent des bureaux, des salles de réunion et de travail partagé, un amphithéâtre et une connexion internet de qualité.

« Je l’imagine tout neuf, avec un auditorium de 200 personnes » et « un hôtel trois étoiles », espère un responsable du groupe mantevillois Selmer. « Je vois un intérêt à ce qu’il y ait un côté restauration et café »,
suggère le directeur de l’usine Sarp de Limay. Une lycéenne espère pouvoir y travailler, plusieurs quinquagénaires demandent que le lieu soit « intergénérationnel ».

« Comme beaucoup de créateurs d’entreprises, j’ai besoin d’un endroit pour casser la solitude, propose un jeune docteur en pharmacie lancé dans le créneau des produit d’hygiène corporelle. Il faudrait aller au-delà du café, qu’on puisse manger sur le pouce, et qu’il ait des amplitudes horaires relativement importantes. »