Vendredi dernier, les 27 agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) se sont mis en grève. Le retour à la semaine de quatre jours en septembre entraîne une réorganisation du temps de travail, « imposée » par la mairie selon elles. Ces propositions abaissent de 41 h 30 à 38 heures hebdomadaires le temps de travail, y compris pendant les vacances scolaires où elles étaient auparavant en congé.
« Nous voulons retrouver des horaires fixes, détaille Isabelle, déléguée syndicale CGT pour les Atsem. Avec ces nouveaux horaires, un coup nous commençons à 7 h, un coup à 7 h 30, un coup à 8 h 15… » La mairie leur propose de travailler sur une amplitude horaire quotidienne plus grande, avec une pause obligatoire allongée à une heure.
« On veut rester à 41 h 30 », insiste Isabelle. Elles réclament également une Atsem « volante » pour remplacer les absentes. « J’ai une collègue qui n’a pas été remplacée depuis deux mois », souligne Isabelle. Dans un courrier adressé aux parents, la municipalité explique que ces 41 h 50 constituent « une régression des conditions de travail » et causeraient un absentéisme important à cause des arrêts maladie.
Mis à jour, 18 juin 2018 : cet article a été mis à jour pour plus de clarté. Le maire de Limay, Eric Roulot, confirme par ailleurs à La Gazette que « la santé » constitue le motif principal de la réorganisation du travail des Atsem. Il précise par ailleurs que les négociations achoppent également sur la nature du travail demandé, la mairie souhaitant les voir d’abord exercer pour l’aide aux enseignants et l’accueil périscolaire plutôt que de faire le ménage.