Lundi 2 juillet, cinq militants de l’association 269 Libération animale comparaissaient devant le tribunal de Versailles pour « violation de domicile » (après impression de cette édition, Ndlr). Dans la nuit du 26 avril dernier, avec un groupe d’environ 70 militants, ils s’étaient introduits dans l’abattoir porcin Guy Harang et avaient occupé les lieux, empêchant les animaux d’être abattus.
Ils risquent jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende. Mais pour l’association, « l’action était initiée et menée collectivement, donc sans responsable(s) », rappelle-t-elle dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook le vendredi 29 juin.
La défense des prévenus s’appuie notamment sur « l’inégalité de traitement » de ces cinq militants, les seuls du groupe à avoir été entendus et placés en garde à vue. Leur avocat plaide ainsi « la relaxe pure et simple » des militants.